Laurent FABRE discute ici de la pertinence de cette évaluation. Il parle du fait que cela permet d’expliquer les phénomènes cliniques jusqu’à présent inexpliqués, tels que ceux décrits par Schäfer et coll ou ceux décrits par Nijs.
Ces signes cliniques sont des douleurs bilatérales, la survenue de phénomènes douloureux en l’absence d’évènement traumatisant, ou des facteurs psycho-sociaux.
Cela permettrait de donner du sens aux douleurs des patients. L’importance de donner un sens se comprend selon l’idée de Paul Watzlawick. Selon lui, le problème du patient, la physiologie entraînant celui-ci c’est une réalité de premier ordre. Le patient a une réalité de second ordre, c’est à dire une interprétation personnelle de ses troubles. Leventhal, lui, l’évoque dans son Common-Sense model. Redonner un sens plus proche de la réalité au patient pourrait permettre de changer les comportements inappropriés, c’est le principe même de la thérapie fonctionnelle cognitive de Peter O’Sullivan et ses collègues.
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